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Sorbonne Université promeut l'excellence au cœur de chacune de ses disciplines et développe de nombreux programmes interdisciplinaires à même de répondre aux grands enjeux du 21e siècle.

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En Arts, langues, lettres, sciences humaines et sociales / Médecine et métiers de la santé / Sciences et Ingénierie

Choisir Sorbonne Université, c’est intégrer un établissement pluridisciplinaire de renommée mondiale, donner le meilleur de soi-même pour suivre une formation de haut niveau, et rejoindre une communauté de plus de 52 000 étudiantes et étudiants, et 400 000 alumni dans le monde entier.

Arts, langues, lettres, sciences humaines et sociales

La faculté des Lettres est l’une des plus complètes et des plus importantes, en France et dans le monde, dans le domaine des arts, langues, lettres, sciences humaines et sociales. Ses domaines de spécialité sont multiples : les lettres classiques et modernes, les langues, lettres et civilisations étrangères, la linguistique, la philosophie, la sociologie, l’histoire, la géographie, l’histoire de l’art et l’archéologie, la musicologie, les sciences de l’information et de la communication, les sciences de l’éducation et la formation des enseignantes et enseignants.

Médecine et métiers de la santé

La faculté de Médecine assure l’enseignement des 3 cycles d’études médicales : de la PACES (intégrée à la faculté) au 3e cycle incluant des DES, DESC, DU et DIU. Les enseignements sont dispensés principalement sur deux sites : Pitié-Salpêtrière et Saint-Antoine. La faculté dispense également des enseignements paramédicaux : l’orthophonie, la psychomotricité et l’orthoptie. Le site Saint-Antoine intègre une école de sage-femme.

Sciences et Ingénierie

Couvrant tous les champs de la connaissance en sciences et ingénierie, la faculté des Sciences et Ingénierie s’attache autant à soutenir la recherche au cœur des disciplines qu’à favoriser les approches pluridisciplinaires pour répondre aux grands enjeux du 21e siècle. L’excellence académique est portée par ses enseignants-chercheurs et chercheurs dont les travaux de recherche nourrissent la qualité des formations dispensées par la faculté.

Elle regroupe 10 membres couvrant toutes les disciplines des lettres, de la médecine, des sciences et ingénierie, de la technologie et du management. Cette diversité favorise une approche globale de l’enseignement et de la recherche, pour promouvoir en commun l'accès de tous au savoir.

Alliance 4EU+

L’Alliance 4EU+

Dans un monde qui change, Sorbonne Université s’est unie aux universités Charles de Prague, Heidelberg, Varsovie, Milan, Copenhague et Genève, pour créer l'Alliance 4EU+.

Avec un modèle novateur d’université européenne, 7 grandes universités de recherche intensive répondent ainsi aux défis qui s’imposent à l’Europe.

Les Alliances de Sorbonne Université


Sexe et violences

Par Danièle Tritsch, Jean Mariani

Comment le cerveau peut tout changer

Dupuytren

Par /Sous la direction de Julie Cheminaud et de Claire Crignon

Ou le musée des maladies

Journées portes ouvertes 2023 de la Faculté des Lettres

Venez participer aux journées portes ouvertes de la Faculté des Lettres 2023 ! Elles offrent l'opportunité de découvrir les formations de la Faculté, ainsi que de rencontrer vos futurs enseignantes et enseignants et de pouvoir échanger avec les différents services et la communauté étudiante.  À destination de tous et de toutes, elles ne nécessitent pas d'inscription préalable.

JPO 2023

Candidater en première année de licence sur Parcoursup

Les candidatures en licence s'effectuent sur la plateforme nationale en ligne Parcoursup. Retrouvez le calendrier ainsi que nos fiches conseil pour vous accompagner lors des différentes étapes de la procédure.

Candidater en première année de master

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Cicéron

Par Charles Guérin

Un philosophe en politique

Louis XI et les villes en révolte (1461-1483)

Par Adrien Carbonnet

Graduate

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Parcours de master

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Dominique COSTAGLIOLA

Dominique Costagliola

Une scientifique sur le front des maladies infectieuses

J’ai apporté ma pierre à l’édifice mais je n’imaginais pas que ça changerait à ce point la donne.

Du diabète au VIH, en passant par la COVID-19, Dominique Costagliola a toujours navigué à vue en gardant comme cap la santé de ses prochains. Chercheuse mondialement reconnue pour ses travaux et son franc-parler, elle est l’ennemie des virus et des fake news.

Peste, choléra, variole, grippes, Ebola… L’histoire regorge d’épisodes épidémiques relatés depuis l’Antiquité. C’est encore le cas avec la pandémie de COVID-19 due à l’apparition du virus SARS-CoV-2, dont les cousins SARS2 et MERS3 avaient mis en garde, respectivement en 2003 et en 2012, quant à l’imminence d’une pandémie. Le grand public découvrait alors l’épidémiologie, une discipline scientifique tournée vers la surveillance de l’émergence de maladies susceptibles de décimer les populations humaines.

Cette branche de la recherche médicale n’est pourtant pas un bourgeon. Elle est l’héritage des travaux de John Snow, médecin londonien qui, dès 1849, eut l’idée de corréler données médicales et situation géographique pour déterminer l’origine d’une flambée de choléra dans un quartier de la capitale britannique. Et c’est sur cette branche que Dominique Costagliola a établi son nid, il y a près de 40 ans.

Une volonté plus qu’une vocation

Née à Asnières-sur-Seine, elle est la benjamine d’une famille où se mêlent cultures italienne, espagnole, française et belge. À la maison, ses parents valorisent sa réussite scolaire et celle de ses deux frères. Ils seront la première génération de la famille à effectuer des études supérieures. Dominique Costagliola obtient son bac C4 en 1971 mais ne sait vers quelle filière s’orienter. « Petite fille, je n’avais pas de vocation chevillée au corps que je devais absolument atteindre. » Une chose est sûre cependant : ce sera de la science. « Je ne savais pas pourquoi mais ce n’était pas matière à débat. »

Elle entame donc une maîtrise de physique à Sorbonne Université, qu’elle valide sans difficulté en 1975. Mais pour elle, ces quatre années sont un calvaire, ne sachant toujours pas ce qu’elle souhaite faire de son avenir. Ses excellents résultats lui permettent de prétendre à une entrée « sur titre » en deuxième année à l’École nationale supérieure des télécommunications5 (ENST). Deux ans plus tard, elle a son diplôme d’ingénieur en poche et une nouvelle certitude en tête : « Je ne voulais pas être ingénieure parce que la plupart des élèves donnaient l’impression qu’ils n’auraient plus jamais d’efforts à faire. Je trouvais ça terrorisant ! »

C’est à ce moment-là que se présente l’opportunité qui scellera sa carrière. En seconde année à l’ENST, elle suit une option de génie biologique et médical. Ses enseignants lui proposent de rencontrer Alain-Jacques Valleron, qui dirige un laboratoire de biomathématiques à l’Inserm, pour effectuer un DEA6 et, qui sait, une thèse. Une révélation ! « C’est de cette première expérience en épidémiologie et santé publique qu’est née mon envie de devenir chercheuse. »

Elle poursuit avec une thèse qu’elle soutient en 1981, ce qui lui vaut d’être recrutée comme chargée de recherches par l’Inserm, en 1982, après quelques tentatives infructueuses. Et pour cause : « Mon sujet portait sur la prise en charge des diabétiques et l’éducation pour la santé par une approche quantitative, mais je ne cachais pas mon envie de travailler sur les maladies infectieuses. » La motivation est enfin là, « parce que, enfant, j’ai vu autour de moi les conséquences désagréables ou dramatiques de ces maladies ». Pourtant, elle se cherche encore, « sans doute parce que je n’utilisais pas assez mes compétences en statistiques dans mes recherches », explique-t-elle. Elle explore différentes pistes, s’essaye à l’analyse d’images. Mais le grand tournant de sa carrière intervient lorsqu’elle commence à travailler sur une épidémie apparue cinq ans plus tôt. Nous sommes en 1986, le Sida fait des ravages.

Le combat d’une vie

« Je me suis d’abord intéressé à l’épidémie de Sida par curiosité. » Lors d’un séminaire organisé par son laboratoire, la présentation de deux articles utilisant le même jeu de données pour estimer la durée d’incubation du VIH chez des patients transfusés l’intrigue. Le premier conclut à une durée de 5 ans, le second, 15 ans. « En analysant les deux articles, j’ai vu que l’auteur du second avait, sans le dire, imposé une contrainte statistique qui faussait le résultat. » Elle le signale à la revue Nature, éditeur de l’article, qui publiera sa remarque en 1979, lui conférant une autre dimension. Mais sa décision est déjà prise : elle se consacrera entièrement à l’infection par le VIH.

Dès 1988, elle participe à la création de la base de données hospitalière française sur l’infection à VIH, une cohorte dont elle est encore aujourd’hui l’investigatrice principale. Elle s’intéresse aussi aux paramètres cachés de l’épidémie, tels que sa taille ou le délai avant le diagnostic.

En 1991, elle fait la connaissance de Christine Rouzioux, professeure de virologie à l’Hôpital Necker et membre de l’équipe qui a découvert le VIH en 1983. Ensemble, elles travaillent sur la chronologie de la transmission mère-enfant du virus pendant la grossesse et montrent qu’elle intervient tardivement, au dernier mois voire lors de l’accouchement. «C’est le travail le plus important de ma vie de chercheuse parce qu’il ouvrait la voie à des interventions susceptibles de réduire les risques d’infection dans les pays en développement. »

Chercheuse citoyenne

En 1993, elle est nommée au conseil d’administration de l’Inserm, qu’elle quittera en 1999. De 2001 à 2005, elle intègre le Conseil national du Sida et des hépatites virales. En 2013, elle reçoit le Prix recherche Inserm pour ses travaux sur le VIH/sida avant de prendre la tête de l’Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique de Sorbonne Université l’année suivante jusqu’en 2018, date depuis laquelle elle en est la directrice adjointe. Entre temps, elle est élue à l’Académie des sciences, en 2017.

Depuis janvier 2020, elle qui s’était jusque-là consacrée au VIH attaque un autre chantier en abordant l’évaluation des recherches sur la CoVID-19 à travers des projets en épidémiologie et en recherche clinique de traitements. Son aura internationale lui vaut d’être invitée, dès le début de la crise sanitaire, dans les médias où elle tacle sans ménagement chercheurs et médecins qui « choisissent de malmener la science ». En décembre, l’Inserm la consacre en lui décernant son Grand prix.

Membre de l’association AIDES depuis 2017, elle a contribué à la grille d’accès à l’assurance et au crédit de la convention AERAS pour y inclure les personnes vivant avec le VIH, et à son amélioration, en mars 2021.
Directrice de recherche émérite depuis le 1er septembre de cette même année, elle ne compte pas s’arrêter là. « J’ai des projets de recherche pour les quatre ans à venir. » Notamment l’étude Prévenir, sur les effets d’une protection antirétrovirale avant l’infection, et la création d’un réseau européen d’évaluation des traitements et des stratégies d’intervention rapide contre les maladies infectieuses émergentes, financés tous deux jusqu’en 2025. « C’est un travail sans fin. J’ai apporté ma pierre à l’édifice mais je n’imaginais pas que ça changerait à ce point la donne. »

Des formations riches et exigeantes

La faculté accompagne plus de 20 000 étudiantes et étudiants vers le monde professionnel grâce à une très large offre de formations adossées à la recherche, disciplinaires et interdisciplinaires, afin de répondre à tous les défis, scientifiques, technologiques et sociétaux.

Son cycle d’intégration pluridisciplinaire et son dispositif majeure-mineure en licence, ses 80 parcours de masters, ses formations internationales, ses cursus en apprentissage et son offre de formation continue permettent de proposer des parcours riches et exigeants, adaptés aux projets de chacun, nourris par les recherches de ses enseignantes-chercheuses, enseignants-chercheurs, chercheurs et chercheuses.

Recherche

Couvrant tous les champs de la connaissance en sciences et ingénierie, la Faculté des Sciences et Ingénierie soutient la recherche au cœur des disciplines, la recherche aux interfaces, le développement de partenariat avec les entreprises, et favorise l'émergence de nouvelles thématiques pour répondre aux grands enjeux  du XXIe siècle.

La vie à | la Faculté des Sciences et Ingénierie

Que ce soit sur le campus Pierre et Marie Curie, ou dans ses trois stations biologiques, à Banyuls, Roscoff et Villefranche, la Faculté des Sciences et Ingénierie constitue à la fois un lieu d'enseignement, de recherche et d'épanouissement intellectuel, où cours, conférences, colloques, congrès, expositions et autres manifestations scientifiques rythment la vie de ses étudiants et de ses personnels.

La vie associative à la faculté des Sciences et Ingénierie

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